Solomon Walmsley : Le capitaine des Moranes tire sa révérence. L’occasion de revenir sur une carrière exemplaire qui débute en 2111, lors des matchs amicaux qui ferment la saison. A cette époque, l’équipe vient d’être formée et réunit les meilleurs joueurs kenyans amateurs d’Ultraball (et d’autres sports). Si les rôles phares sont déjà distribués (Antony Longorkaye et Clement Ndungu à l’attaque, Steven Choya à la manœuvre) au sein de la défense rien n’est établi et c’est Henson Nekesa, le meilleur bloqueur de l’équipe, qui se fera confier le rôle de capitaine.
C’est seulement lors de la troisième semaine de 2112 que les qualités techniques et physiques de Solomon deviendront évidentes Sa grande expérience achèvera de convaincre l’entraîneur qui lui confiera le brassard. Dès la cinquième semaine face aux System Lords, le bloqueur pragmatique fera étalage de sa force de caractère en rattrapant une passe trop courte d’Ally Diria (lors de son unique match pro qu’il finira d’ailleurs sur une civière) et en envoyant Clement Ndungu inscrire son premier but. Lors du deuxième quart, c’est lui qui ira à la réception d’un dégagement désespéré de Choya après qu’Antony soit tombé face au mur égyptien ; alors qu’il pouvait à peine marcher, il fera face à Lukutzov encaissant un ultime coup avant de tirer du bout de la surface et de marquer, sauvant son équipe et se sauvant lui-même puisqu’il restera sur le banc la fin de la partie.
Il abandonnera alors sa place pendant quinze jours, le temps de se remettre d’une greffe d’armure dermale, la première de l’équipe. A son retour Henson lui rendra le brassard et il le portera jusqu’en Silver.
C’est Patricio Davadi qui a repris le rôle de capitaine cette saison, Solomon étant peu présent sur le terrain, préférant passer du temps avec les jeunes en formation. Sans surprise il nous a annoncé reprendre la place de Charles-Edouard Estanguet, rentré en France en cours de saison pour profiter de sa retraite.
Nous lui avons demandé si cet intérim était la raison malheureuse pour laquelle la franchise n’avait pas offert de contrat à Clement Banguli, qui s’annonçait pourtant comme l’un des bloqueurs les plus brillants à être sorti du centre, Solomon a baissé la tête et a maugréé à propos d’entraîneurs incompétents mais s'est dit rassuré que ce soit la franchise d’Hourloup qui ait désormais la charge de le former au terrain. Il a ensuite relevé la tête pour nous glisser que le centre comptait heureusement encore de vraies surprises. Lorsque nous avons insisté pour savoir s’il parlait de son jeune frère arrivé en cours de saison, il a éclaté de rire. Le jeune Walmsley a donc encore ses preuves à faire pour marcher dans les traces de son aîné.
Antony Longorkaye : La star des Moranes arrive elle aussi en fin de carrière et s’il n’a jamais eu l’aura que peuvent avoir les grands blitzeurs dans d’autres franchises – principalement à cause du fait qu’il n’a jamais été seul à mener l’attaque – il restera longtemps LA référence pour le jeu des Moranes. Tout à la fois blitzeur, passeur, passeur décisif et bloqueur Antony a même obligé Semanda, des regrettés Iron Knee Caps, à sortir lors d’un match amical en 2112.
A l’arrivée de Patricio Davadi, Antony a pris la décision qui s’imposait en subissant une intervention lourde. Sa vitesse est sans aucun doute ce qui va le plus manquer à l’équipe.
Même si la relève est déjà là. Patricio tout d’abord (100% de réussite cette saison), qui avec ses vingt-trois ans a encore de belles années devant lui, et Freddie Newman, la jeune protégée de l’entraîneur qui vient d’accepter un nouveau contrat de trois années au sein de la franchise. Les observateurs sont très curieux de voir comment elle va évoluer et si elle a la maturité suffisante pour la Golden, affaire à suivre.
Antony avoue suivre cela d’un œil assez distant car pour le moment il a l’intention de profiter de sa retraite. Peut-être se laissera-t-il tenté par une place d’entraîneur, plus tard. C’est ce que beaucoup de fans espèrent à Nairobi.
Marcio Moraïs : Marcio c’est tout d’abord des grands clubs : Caracas, Santiago et Loosers. Puis des chiffres : soixante-douze matchs, vingt-deux points boni et vingt-deux buts. A bientôt trente ans, le Brésilien met fin à sa carrière, avec une pointe de regret. En 2116, les Moranes vont avoir l’occasion de jouer contre la franchise de Loosers et Marcio aurait apprécié de recroiser ses anciens partenaires sur un terrain.
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