Interview de Khoi, entraineur des Moranes.
Journaliste : Cet ultime match n’a pas été de tous repos. Menée cinq à zéro lors du troisième quart, l’équipe n’est pas passée loin du KO et d’une nouvelle saison en Open. J’imagine que vous avez dû trépigner sur votre banc.
Khoi : [très calme, l’entraineur cherche ses mots pendant quelques secondes] … Oui…
Journaliste : Bien euh… Revoyons le match phase par phase ! Au quart un, Varsovie attaque fort avec un train.
Khoi : Oui… C’était prévu. Varsovie n’avait rien à gagner. On se doutait qu’ils tenteraient un train. C’est pas bien compliqué et ça paye souvent.
J. : Et ça a payé !
Khoi : Oui… C’était pas prévu. On venait chercher un vingt à zéro, n’oubliez pas. Donc on visait le contre à chaque défense. Un peu utopique mais c’était la seule chose à faire. Hermann [NDLR : Alifirenko] plaque le porteur de la balle, comme prévu. Et puis après c’est un peu le chaos. Personne n’arrive à lancer la balle devant. Pire les Oprichnik s’approchent du but. Puis la passe en retrait pour leur Blitzer [NDLR : Leonardo Wilhelm] qui ne devrait jamais arriver, et le but qui suit sur un superbe tir éloigné. Les joueurs n’étaient pas fiers…
J. : Et les Moranes passent à l’attaque !
Khoi : Oui… C’était une stratégie de course. La seule passe a foiré… Toute la manœuvre a pris du retard et Antony [Longorkaye] se retrouve face à deux joueurs qui le plaquent. On récupère la balle, mais Selim [Silei] rate son tir et Walmsley n’a pas le temps de tirer…
Journaliste : Cinq à zéro donc.
Khoi : Oui…
J. : Et Varsovie repart à l’attaque. Mais cette fois leur attaque est contrée.
Khoi : Oui… Hermann va à nouveau plaquer le maraudeur des Oprichnik en case 1. Nabil marque un bonus et décale Ouyang, qui marque pour son premier match sous nos couleurs. On leur vole six points et on repasse devant.
J. : Et cette fois les Moranes attaquent par un train.
Khoi : Oui… Enfin non pas vraiment… Un Saut de l’Ange. Tout se passe bien. Antony se fait encore plomber, mais Madasamy reprend la balle et va marquer en 27. Pour son dernier match, il était comblé. Une belle carrière. On remercie New Delhi et Brest.
J. : Et donc la Bronze ?
Khoi : Grâce à Athènes. Les Ti’Papous nous avaient donné une leçon lors du premier match. Ils avaient aussi écrasé Moscou. Et cette fois encore ils ont fait chuter une équipe redoutable. Sans quelques faux pas, ils seraient à notre place aujourd’hui. Ils nous offrent la Bronze.
J. : Quel est l’état d’esprit de la franchise avant cette montée ?
Khoi : On est heureux, il faut le dire. Même si notre Doc avait demandé une saison de plus pour développer ses trucs et ses machineries. Et j’aurais bien moi-même attendu encore. C’est compliqué. La Bronze c’est pas la Plate mais il n’y a déjà plus de rigolos. Alors que nous on est encore une franchise de bras cassés. On est en retard sur les greffes, on manque de tireurs…
J. : Mais vous avez quand même Longorkaye !
Khoi : Oui… Alors lui il nous pose un souci. Il est excellent, mais pour être excellent jusqu’à sa retraite, il a besoin de greffes. De reflexes notamment. Or ce crétin refuse, sous prétexte que sa beauté va être altérée. Très important la beauté chez les Massais… Les bloqueurs ils comprennent vite que sans armure, il ne restera pas grand-chose d’eux donc ils acceptent. Mais les blitzers… Donc on aurait bien trouvé un jeune qu’on aurait pu préparer doucement. Enfin, c’est fait, et maintenant on regarde vers la Silver. Qui sait ?
Ces derniers mots clôturent l’interview. Merci à Khoi d’avoir répondu à nos questions. Et merci à vous de nous avoir lu. A la prochaine !
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